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La désobéissance comme moteur d'évolution


Oninao désobéit à son père spirituel.

Par trois fois. A un Dieu.

Il désobéit à son second père ; il le tue même ( indirectement ) d'une certaine façon. Le troisième, il lui désobéit et c'est lui, un enfant, qui le fait fléchir. C'est dire !

Si tu lis attentivement le conte, et je t'y invite, tu y vois le parcours des fils et filles obéissant-e-s à leurs parents et ceux-celles qui désobéissent.

Sakura désobéit également. Elle commet l'outrage à son seigneur : le daimyo d'Okinawa. C'est une désobéissance qui en principe équivaut à sa liquidation par seppuku. Aucune désobéissance n'était tolérée selon les principes des samouraïs du XVIIIe siècle à leurs maîtres.

Abhilasha désobéit également. Aux lois du "non retour" hindi. C'est dire.

J'ai fait ainsi de mes personnages des êtres rebelles.

La belle Lady est retenue par la main de sa père... Elle ne se rebelle pas ... Mais ... que dire de son avenir ...? une fois son chemin croisé par Oninao ?

Mais c'est surtout la petite Dîna, elle, qui reste fidèle à sa lignée : c'est l'une des rares fois où j'ai créé un personnage qui n'a strictement aucune évolution. Elle continue à "piquer" là où elle peut ou, seconde possibilité , elle est passée par dessus-bord ( = elle n'évoluera pas de toute façon).

C'est mon point de vue : c'est la désobéissance qui permet d'être. Etre c'est évoluer. Non pas stagner intérieurement ni extérieurement.

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